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Wislawa Szymborska en compagnie de Bronislaw Komorowski, le président de la République de Pologne, photo de Jacek Turczyk, source |
En 1957 Szymborska noue des contacts avec le mensuel parisien "Kultura" et son rédacteur en chef, Jerzy Giedroyc. En 1975 Szymborska cosigne la lettre 59, dans laquelle les membres de l'élite intellectuelle polonaise reprouvent les modification de la constitution, introduisant la notion du rôle dirigeant du parti et de l'union éternelle avec l'URSS. Szymborska est liée à Cracovie et souligne son attachement à cette ville.
De 1953-1981 elle est membre de la rédaction du "Życie Literacke" (Vie Littéraire), où elle rédige sa rubrique "Lektury nadobowiązkowe" (Lectures supplémentaires) à partir de 1968, publiée par la suite sous forme de livre. De 1981 à 1983 elle fait partie du comité de rédaction du mensuel cracovien "Pismo".
Les poèmes de Szymborska sont empreints d'une réflexion profonde, intellectuelle, avec une connotation philosophique. Son oeuvre parfois taquine se caractérise par la précision du mot, l'utilisation fréquente de l'ironie, du paradoxe, dans le but de faire ressortir un contenu profond. Szymborska aborde des sujets moralistes et réfléchit sur la situation existentielle de l'homme en tant qu'individu et de masse humaine. La poetesse est lauréate du Prix Goethe en 1991, ainsi que du Prix Herder. Elle reçoit le prix Nobel de littérature en 1996.