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Les enfants et le personnel de l'orphelinat de Pruszków, près de Varsovie, dirigé par Korczak. La première à gauche, assise Maryna Falska, la codirectrice de l'orphelinat. Derrière elle, Maria Kosińska et Podwysocka. A droite, dans le deuxième rang Stefania Wilczyńska, Jozinka Dzięcioł, Stanisław Zemis et Janusz Korczak, source |
Henryk Goldszmit est né de Cecylia Glebicka, appartenant à la communauté juive de Kalisz, une ville située dans la région de Grande-Pologne. Le père d'Henryk, Józef Goldszmit, avocat de sa profession, était partisan du mouvement progressiste juif Haskala, qui prônait l'intégration totale de la communauté juive ashkénaze dans la société du pays, dans laquelle elle évoluait, dans le but de créer une nation homogène. Le grand-père d'Henryk, lui aussi appartenait au même mouvement.
Le père d'Henryk tombe malade 1889 et est interné dans un hôpital psychiatrique, où il se suicidera le 26 avril 1896. La famille Goldszmit reste alors sans ressources et doit quitter l'appartement spacieux et confortable, qu'elle occupait. Le jeune garçon âgé alors de 18 ans est obligé de travailler, en donnant des cours particuliers, pour aider sa mère et sa sur pour subvenir aux besoins du foyer.