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Pologne, Sokołowsko, ul. Glówna 23, l'immeuble dans lequel vivait Krzysztof Kieślowski, photo de Bonio, source |
Possédant un sens aigu de l’observation Kieślowski a fait ses premiers en tant que réalisateur dans le domaine de la documentation. Ses films "J’étais soldat", "Hôpital", "Du point de vue du portier de nuit", "Sept femmes aux âges différents" sont entrés pour toujours dans l’histoire du film documentaire polonais. Très vite il s’est tout de même rendu compte des limites de cette forme de cinéma et s’est tourné vers la fiction. En 1973 il débute à la télé avec une histoire "Passage souterrain", puis viennent "Le Personnel", "Le Calme", "La Cicatrice", "L ‘Amateur". Avec sa recherche de la vérité, le blâme de l’hypocrisie et de la double moralité, il s’inscrit dans le courant du "cinéma de l’inquiétude morale" qu’il crée avec d’autres réalisateurs, comme Agnieszka Holland, Feliks Falk, Janusz Kijowski.
Les jours de la révolution de l’année 1980, dont l’arrivée les cinéastes ont ressenti bien avant les sociologues, sont le début de la disgrâce pour le réalisateur Kieślowski. Les critiques sont devenues franchement défavorables et froides. Les années 80 lui ont donné le dégoût de la politique et l’ont jeté dans les bras de la métaphysique ("Sans fin").
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